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CARTA RALLYE - 9th Edition

CARTA RALLYE | 06.04 - 12.04.2025

CARTA RALLYE 9th Edition

06 to 12 April 2025

Morocco

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    ABOUT US

    Carta Rallye - 8th Edition

    The Carta Rallye is an amateur rally raid in Morocco accessible to all with 1 category: CROSS COUNTRY.

    The Carta Rallye is open to motorbikes, quads, SSVs, 4x4s, trucks and 2WD buggies.

    7 days of racing with alternating bivouacs and hotels.

    A night stage for extraordinary sensations.

    A helicopter for your safety.

    An international medical team with extensive rally raid experience.

    The Stella Evo 3 tracking system as used at the FIA Bajas World Championship.

    An international organization with more than 50 people (Orga).

    Recovery teams with return to tarmac.

    A team of journalists, photographers and cameramen who produce reports, photos, the rally book and memorable videos for you and your sponsors.

    A media team feeds the social networks daily.

    A rally where conviviality, camaraderie and professionalism are our priorities.

    All the participants of the Carta Rallye meet at the bivouacs, hotels, meals, briefings, etc. and benefit from the same professionalism of our organization team.

    You do not have a vehicle but wish to participate?

    We can recommend rental addresses in France.

    The Team

    Frequently asked questions

    Safety and medical plan

    • Stella Evo3 tracking system as used in the FIA Baja World Championship
    • A helicopter
    • Team of European and Moroccan emergency doctors
    • 3 – 4×4 ambulances
    • Recovery team (back on the tarmac)
    • Collaboration with the Moroccan authorities for all aspects of security

    Here are some of the things that we do to make your Carta Rallye experience more enjoyable

    Transport solutions:

    • We can arrange transport of your vehicles, parts and personal effects from a number of European collection points. We can also offer you access to a shared service truck for your own mechanic during the event. Contact us for further details.

    Servicing:

      • We have several professional service teams present at the Carta Rallye that can offer you transport and complete servicing solutions. 

    Recovery team:

    • In your registration fees we include the services of our expert recovery team. They will always make sure to get you back to the tarmac during the race.

    Racing licences:

    • You do not need an International FIA Licence to race at the Carta Rallye. All you need is a Royal Moroccan Motorsport Federation licence. You will need to fill in a medical form that you will receive from us and return it to us. An official from the FRMSA will be at the administrative scrutineering to collect the fees for your licences and issue them. Cost € 150 for driver and € 150 for co-driver.

    Sim cards:

    • On arrival at the hotel, our team will have available for you Sim cards and data/voice top-up cards. We will help you install these and make sure you purchase the correct data/voice credits, and that they work!

    Photo packages:

    Many of you will have questions about how to get to Morocco for the Carta Rallye.

    By air: Many airlines fly to Marrakech so this is the destination to where you will find the cheapest flights. But,  it’s a 5-6 drive from Marrakech to Guelmim. Some of you might be able to fly to Agadir which is only a 3 hour drive. There also flights to Guelmim via Casablance but these are not daily flights.  We can recommend taxis for the journey or you can jump in at the deep end and hire a car at the airport. This will give you maximum flexibility and probably work out cheaper if there are 4 of you.

    By road and sea:

    Ferries to Morocco are operating normally from France, Italy and Spain. Our orga members coming from Germany and Poland will be using the Genoa-Tangier line operated by GNV www.gnv.it

    Many of the teams will take the Almeria-Nador ferries as there are 2 daily crossings.

    Or alternatively you could try Sete-Tangier

    Check out our amazing accommodation here !

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    Samedi 18 mars. Communiqué # 8

    2e Boucle : Merzouga / Merzouga :

    ES 7 : Laison 1 km / Spéciale 123,05 kms / 1 km

    C’est la lutte finale !

    Ce matin, les visages étaient marqués sur la ligne de départ, mais la quasi-totalité des concurrents devraient être ce soir au bivouac, pour fêter dignement une semaine de course instance et de fortes émotions.

    Toute la semaine, ils ont partagés des moments hors du commun, parfois magique durant sept jours. Donc, après ces étapes d’un combat intensif et acharné, aujourd’hui, samedi 18 mars, les rescapés vont s’affronter pour la dernière fois dans cet environnement hostile, essayer  de décrocher le Graal, si convoité. Même si cette étape est plus courte, avec seulement 123 kms, elle reste néanmoins compliquée, sur le papier. Les concurrents vont devoir affronter des pièges en tous genres.

    Autrement dit, les mêmes que ceux de la semaine, mais que sur 123 kms. Dès le départ de la course, on avait bien remarqué qu’il y avait des bisbilles entre le premier et le deuxième. Ce matin, le SSV Can Am #201 de Hugues Lacam était remonté comme un coucou ! Il y croyait encore, et il a bien raison. Tant que la ligne d’arrivée n’a pas été franchie, il y a de l’espoir, même si La gourmandise n’est pas un défaut, on ne va tout de même pas en faire un plat !

    Sur la ligne de départ, juste derrière l’hôtel le Nomad Palace de Merzouga, tous les concurrents écoutaient le bruit de leur moteur qui se prolonge en eux comme une rumeur d’angoisse et de joie, à la fois : Angoisse de la panne et joie d’une éventuelle victoire.

    En attendant le feu vert, ne le chercher plus ce fameux ‘’ Parfum d’Aventure’’. Depuis 7h30, il est bien présent à côté du chrono. La première moto est lâchée à 8h00, dans un Oued ensablée qui va demander un pilotage pointu. voire, artistique. Puis il aura du roulant pour libérer les chevaux, avant qu’ils rentrent à l’écurie ! La fin de ces 123 kms se fond dans les dunes, ou chacun passera la ligne d’arrivée, avec du sable plein les poches. À 8H30, le soleil brille de tous ces éclats. L’hélico en profite pour sortir les ailles du Petit Prince, avec dans ses bagages Lucas Delmas-Marsalet, un photographe de l’organisation habitué à ce genre acrobatie, au dessus des déserts Africains.

    Plus personne n’a la possibilité de faire demi-tour. Maintenant, qu’on est là, il faut y aller moussaillons, si vous voulez recevoir la médaille du travail.

    La der devrait être une échappée au long court. Elle pourrait aussi, bien avoir un rôle de juge de paix, car tout peut encore arriver. La logique voudrait qu’il faille rester patient, et attendre que les forces des autres concurrents s’entrechoquent. En même temps, pour des questions de suprématie, chacun est bien décidé à s’imposer dans cette ultime finale.

    Le Buggy Century CR6 de Benoit Frétin part comme une balle, pour rester au contact du SSV de Hugues Lacam. Cette masse court sur ses roues, a des mouvements de billes et de billard qui penchent avec le roulis, puis plonge le véhicule, à bras raccourci pour une chevauchée à la postérité, dans le premier Oued de la journée. Il tangue de partout, mais il reprend, malgré tout, sa trajectoire, pour croiser le fer avec les autres concurrents sur les chemins de traverse, de Merzouga.

    À 9h30, juste avant le ravitaillement, le Buggy Century CR6 de Frétin est aperçu par l’ami, Louis. Plus loin dans la poussière, il aperçoit, les deux SSV, celui de Hugues Lacam et celui  d’Antoine Vitse, qui, comme des bêtes assoiffées de sang, crient au loup ! Ça promet pour le final. Nous allons bientôt le savoir. Côté organisation, on se prépare déjà à recevoir le Podium, si attendu. Gisèle et Chris passent l’aspirateur sur la ligne d’arrivée, pour que tout soit impeccable, pendant que les trois médailles du travail attendent de pied ferme d’être au tour du cou, des trois premiers équipages. 

    En avant Guingamp !

    Ces fameux SSV, comme ont les appels sortent toujours du bois au dernier moment pour avaler leurs rivaux. Le couteau entre les dents, ils glissent sur le sable à la vitesse d’un serpent, toujours prêts à bondir sur leur proie. C’est très exactement ce qui s’est passé sur cette ultime spéciale. Mais voilà, le Buggy à la peau dure, c’est du Buggy, made in France, et ça change tout. C’est un peu comme les couteaux Laguioles, du solide, mon gars ! 

    C’est la fin du bal, maintenant, on peut payer les musiciens !

    Comme ils ont envoyé du bois toute la semaine, les garçons ! Il était logique que la victoire tombe dans leur escarcelle. C’est donc bien l’équipage # 301 Frétin/Duplé qui remporte cette édition sur un Buggy Century CR6, de l’écurie Ydéo.

    Force est de constater, que cette équipe à la puissance de feu d’un croiseur de guerre ! toujours au taquet sur le plancher des vaches, comme un boulet qui dépose son adversaire.

    Pour fêter dignement cette belle semaine, Chris Armelin a prévu de faire descendre dans l’arène tous les participants de cette édition 2023. Jeux de lumière, repas festif, barbe à papa, cotillons et troubadours locaux, qui animeront cette belle nuit sous la voûte étoilée, de Merzouga. Plus tard dans la nuit, chacun partira de son côté à ses occupations quotidiennes.

    Encore merci à tous les membres de l’organisation pour que cette épreuve se soit déroulée, sans encombre.

    Retrouvez le Podium et tous les résultats, sur le site du Carta Rallye 2023.

    Adios Amigos. Il est temps maintenant de se séparer. J’espère que vous avez apprécié tous les soirs, ces quelques lignes ? Je vous donne rendez-vous sur la prochaine édition de la Baja Morocco, en octobre 2023. Inch allah.

    Tous les articles sont de : Gilles David. Service Presse Carta Rallye 2023. gd.redaction@orange.fr et les décors de Roger Heart !

     

    Vendredi 17 mars. Communiqué # 7

    Boucle : Merzouga / Merzouga :

    ES6 : Liaison 28,7/Spéciale 240 kms/Liaison 0,100

    Le Carta Rallye a dormi cette nuit au pied des dunes, à l’hôtel ‘’Nomad Palace’’ de Merzouga, bien connu des raiders, et tout particulièrement nos amis Espagnols qui pour la plupart font une halte dans cet établissement. La nuit est tombée, les lampes frontales sur la tête, les mécanos s’affèrent à remettre sur pattes les véhicules, pendant que les équipages se glissent dans les duvets pour une nuit douce, néanmoins très éclairante par les groupes électrogènes. Compte tenu des heures passées hier dans l’habitacle, la fatigue commence à peser sur les avants bras et les visages. Certains se disent « Peu importe le flacon, l’essentiel c’est de parvenir à l’ivresse ! ». Alors que d’autres, pensent déjà à la dernière étape de demain.

    Aujourd’hui, les concurrents s’attaquent à l’avant dernière étape du Rallye. Encore un gros morceau en perspective qui pourrait peut-être modifier le classement, si les équipages en ‘’tête d’affiche’’ prenaient des risques non-calculés. Malgré tout, il y a un nouvel élément qui sera favorable, c’est que la température a légèrement descendue.

    Le Buggy Century RC 6 #302 est non-partant. Le copilote a une douleur au dos.

    La première moto s’élance à 8h00 tapante, suivi de la horde sauvage le couteau entre les dents. Un seul mot d’ordre pour faire chuter le premier de la classe ‘’Attaquer’’ Dans le cyclisme dès les premières années, ça voulait dire ‘’Mettre les chaussettes à la fenêtre’’. Autrement dit, attaquer, enrhumer son adversaire, le dépasser à toute vitesse’’. « Je vais le dynamiter le grand champion de l’écurie Ydéo, le disperser aux quatre vents, le réduire en fumée ».

    Voilà la stratégie que va mettre en place l’armada SSV, pour enrhumer les Buggys Century CR6 et autres cadors à 4 RM. Effectivement, c’est aujourd’hui qu’il va falloir jeter toutes ses armes dans la bataille, car demain, la petite étape de 127 kms, ne devrait être qu’une formalité pour le Podium, qui se dessine de plus en plus. L’autre stratégie que peut mettre en place l’équipage #301, c’est de laisser passer le Can Am de Hugues Lacam dans cette avant dernière, puis de le coller aux baskets, jusqu‘à l’arrivée. Une méthode qui a fait ses preuves en sport automobile. Du coup, plus de pression d’ouvrir la piste et plus de pertes de temps à regarder dans le rétro. 

    On oublie souvent que dans un habitacle d’une voiture de course, qu’il y a un deuxième homme ou une deuxième femme. C’est le copilote. Alors, tous les soirs au bivouac, le navigo joue un rôle essentiel dans la course. Il a préalablement noté des repères, surligné de couleurs différentes les changements de directions, de caps, et les gros dangers !!! pour anticiper suffisamment les obstacles, à pleine vitesse. Normalement, une note s’annonce en deux ou trois temps. Un peu comme une valse. Finalement, c’est un ballet organisé par le copilote, mais exécuté par le  pilote, car l’un ne va pas sans l’autre. On a tendance un peu à l’oublier.

    Le début de la spéciale, est une multitude de pièges bien installés au milieu de la PP. Des trous et des saignées tous les deux cents mètres, qui n’ont certainement pas envies de changer leurs petites habitudes. Puis les concurrents descendront dans des Oueds asséchés, très minés. Plus loin, ils rouleront sur des pistes dangers !! où les plus rapides devraient sortir du lourd. Au km 130, tout ce petit monde descendra dans un Oued pour y rester jusqu’au km 130. Le gros danger dans ce genre de tracé, c’est qu’il y a d ‘énormes cailloux au fond de l’Oued, qui parfois, sont à fleur de sable, à peine visibles. Il est là, le véritable danger pour les pilotes.

    La dernière partie se fera sur une portion de HP sur 40 kms de sable mou, avant de passer la ligne d’arrivée. Donc, aujourd’hui, c’est encore un gros morceau qu’avait concocté l’ami, Sébastien Delaunay. Attention, ce type de spéciale renferme trop d’imprévus, trop de risques incalculables pour qu’ils puissent prendre un café l’esprit tranquille, ce matin. Cette sixième étape sera-t-elle déterminante, où faudra t-il attendre l’ultime étape de demain ?

    À mi-parcours, c’est toujours la Chasse à Cour, entre le Buggy #301 et le SSV#201. Dans cet exercice, la position arrière est toujours plus favorable, car le pilote peut mettre la pression sur celui qui ouvre, et éventuellement, le pousser à la faute. Effectivement, celui qui tient la pole, est obligé de regarder ses rétros, au cas, où un loup aux dents longues voudrait se battre au plus proche, pour régler ses comptes. À ce moment là, c’est œil pour œil, dent pout dent. De toute façon, qui sème le vent récolte la tempête, ce n’est qu’une histoire de gros grains ! que tous les flibustiers, comme Jakc-Sparrow, connaissent. Une chose est sûre, le terrain sablonneux du jour, devrait-être beaucoup plus favorable aux SSV.

    Nous apprenons que l’équipage #509 SSV Yamaha Electric jette l’éponge en plein milieu des dunes, pour des problèmes mécaniques. Le véhicule est resté sur place, l’équipage a été transporté par hélicoptère, jusqu’au bivouac. L’organisation, se charge de rapatrié le SSV, avec le camion balai.

    Il a dit.

    Julien Silvani # 317 Mitsubishi Pajero. Comme son père Dominique Silvani, ancien pilote des Paris-Dakar Afrique, Sylvain a attrapé le virus très jeune. 

    « Oui, je suis un peu tombé dans la marmite tout jeune, comme Obélix. Comme je voyais partir mon père tous les ans sur les Paris-Dakar, à un moment, il devenait normal que j’emboite le pas dès ma majorité. Il me racontait tellement d’histoires à chaque retour, comment voulez-vous ne pas être tenté par l’aventure avec un grand A. J’ai acheté un Pajéro V6 es d’occasion pour faire de la compétition TT. J’y ai passé beaucoup de temps, car il était plus ou moins en bon état. J’ai roulé à plusieurs reprises sur les Pionniers et à chaque fois, il ne m’a jamais déçu. J’ai appelé mon copain Emmanuel Bordonado pour lui demander d’être mon copi sur le Carta. Comme lui aussi est un fan du Mitsubishi, on se retrouve aujourd’hui, ici. Nous n’avons pratiquement pas eu de problème mécanique, en dehors du joint spi que Momo de Zagora, avait en stock depuis des années. Nous sommes ravis du parcours, on trouve que le Road Book est bien fait et précis et que pistes sont variées. Côté nav, Emmanuel est parfait et pointilleux sur tous dangers II et III. Ce qui est assez rassurant pour moi. Notre regret, c’est que nous trouvons qu’il n’y a pas assez de sable. Demain, c’est la der, nous espérons passer la ligne d’arrivée sans encombre ».

    Il a dit.

    Stéfano Rossi #305 Nissan Patrol Ydrogène. Il faut être vraiment gonflé à bloc, pour venir sur le Carta Rallye 2023. En tout cas, c’est ce qu’a décidé le Team Italien, Rossi 4X4. Le plus surprenant, c’est d’y participer avec un véhicule qui fonctionne à l’Hydrogène. Mais, tant qu’y de la gêne, y a pas de plaisir !’’.

    « Je suis Stéfano, manager du Team Rossi 4X4. Personnellement, j’ai déjà participé à trois Africa Eco Race, de Jean-Louis Schlesser et René Metge : 2018 / 2019 et 2020.

    Nous courrons au nom de l’association AREZZO, crée en 2017. C’est un petit team, avec trois mécanos, dont les membres sont tous des passionnés de sport automobile. J’ai à mes côtés Alberto Marcon comme copilote. Notre véhicule est un Nissan Patrol essence de 4,L avec un réservoir de 500 L. Mais sa particularité, c’est qu’il fonctionne aussi avec à l’Hydrogène. Pour l’instant, ce n’est qu’un proto, mais c’est grâce à ce genre d’épreuve que nous allons pouvoir faire évoluer notre système. D’ailleurs, grâce à Alberto, puisqu’il est ingénieur. Pour l’instant, nous avons terminé toutes les étapes, et c’est déjà pas si mal. Nous sommes ravis d’être ici, il y une super ambiance et toute l’orga est sympa. Notre prochain Rallye sera l’Africa Eco Race, en décembre prochain ». Lorsque que le véhicule sera au top, nous reviendrons avec plaisir sur un Carta Rallye. Enfin, nous en profitons pour dire que nous aimons beaucoup la France. Sauf, lorsqu’elle nous bat au Rugby et au Foot.

    Dans la catégorie moto, le #104 Valentin Sertilhanges, reste Leaders au classement général, avec 5 heures d’avance sur son plus proche adversaire.

    Classement ES6.

    1 # 201 Lacam/Delfino 3.57 :25 Can Am X3 (FR)

    2 # 301 Fretin/Duplé 4.06 :40 Century CR6 (FR)

    3 # 202 Vitse/Liefooghe 4.11 :41 Can Am X3 (FR)

    4 # 214 Lemaire/Lemaire 4.15 :36 Can Am X3 (FR)

    4 # 204 Oguez/Delfino 4.16 :05 Can Am X3 (FR)

    Article : Gilles David

    S/Presse Carta Rallye 2023

    Jeudi 16 mars. Communiqué # 5

    Foum Zguid / Merzouga :

    ES5 : Liaison 183 kms / Spéciale 312.8 kms / Liaison 0,400 m

    Merzouga est une petite ville marocaine située dans le désert du Sahara, près de la frontière algérienne. Merzouga s’ouvre sur l’Erg Chebbi, une vaste étendue de dunes de sable au nord de la ville. À l’ouest se trouve Dayet Srji, un lac salé saisonnier, souvent sec en été. Lorsqu’il se remplit à nouveau, il attire une grande variété d’oiseaux migrateurs et du désert, notamment des fauvettes, des engoulevents et, parfois, des flamants roses. Des milliers de concurrents connaissent cet endroit. Certains en garde des bons souvenirs, d’autres un peu moins. C’est le bac à sable par excellence pour les petits et les grands. Que celui qui n’a jamais sorti la pelle, me jette la pierre !

    C’est une mer de sable à perte de vue pour déstabiliser le plus aguerrie des moussaillons. Ohé, du bateau, sur cette longue spéciale, ça va chavirer en tirant des bords de gauche à droite et de droite à gauche. Quant un vieux loup de mer se met à l’eau, cela ne signifie pas, qu’il renonce à l’alcool !

    Après avoir passé une partie de la nuit à courir le Furet, c’est une autre grande étape qui attendait les concurrents. Au total, 495 kms, pour rejoindre les dunes mythiques de Merzouga. Cet endroit du globe est réputé pour son environnement propice à la compétition automobile. Mais attention, dans les dunes, la ligne droite n’est pas toujours le moyen le plus rapide de lier un point à un autre. Les zones de sable plus sombres sont toujours plus porteuses, elles permettent de prendre plus d’élan jusqu’à la suivante.

    Le départ est donné à 8h30 pour une chevauchée fantastique à travers le grand désert Saharien. Heureux depuis les premiers jours de course, le Buggy #301d’Ydéo Compétition de Fretin/Duplé, a déjà résolu des problèmes épineux, depuis le départ. Mais au-delà de la performance des deux spéciales de la veille, il aura surtout le privilège non négligeable de s’élancer le premier sur les pistes, sans la poussière. Les deux équipages #301 Buggy et le # 201 SSV, c’est un bras de fer visible par tous entre ces deux premiers. On est en train d’assister à une lutte régulière, mais sans merci. C’est aussi ça, la compétition automobile de haut niveau, des gladiateurs qui s’affrontent dans l’arène, jusqu’au dernier vivant. Espérons que cette bagarre sans merci, ne se termine pas froissement de tôle ! 

    Au menu du jour, des dangers !! sur 10 kms, histoire de se mettre en jambe. Ensuite, des pif/paf avec de nombreux changements de cap. Une belle partie d’herbes à chameaux, pour être bien réveillé et attaquer derrière, du HP dans un Chott. La deuxième partie est sensiblement identique à la première portion. Au km 169, changement de décor. Les Oueds refont leur apparition, ainsi que les dangers !! Les dunettes sont au rendez-vous au km 215, jusqu’au km 222. La dernière partie, est un condensé des deux premières. Une spéciale au long court qui devrait plaire à l’ensemble des concurrents venus chercher l’adrénaline, et une petite dose d’émotion.

    De toute façon Sébastien Delaunay avait dit que cette spéciale serait particulièrement belle à tous points de vue. Deux équipages en SSV ont fait des gabriolleries sur la piste. Le #210 et le #211, tous deux du team Ydéo. Maintenant que les tonneaux sont terminés, on peut boire à la santé des mécanos, qui eux, vont passer un peu de temps à remettre les petits engins sur pattes, pour le départ de la ES6. Malgré sa deuxième place aujourd’hui, l’équipage #301 Fretin/Duplé, reste leaders au classement général.

    Dans la catégorie moto, on ne se fait de cadeaux. Le pilote Français #104 Valentin Sertilhanges sur sa KTM, commence à creuser le trou avec ses adversaires. Il accumulait déjà plus de trois heures d‘avance sur son camarade de classe #101 Jean-Philippe Revolte. KTM, et 4h00 sur la pilote #103 Stéphanie Rowe. Husqvarna.

    Pour l’instant, rien n’est encore joué, il reste encore deux jours de course. Ce soir, il est encore leaders au classement général avec 4h30 heures d’avance, au classement général. 

    Bernard Andieux #316 Buggy Historique. Ce pilote est connu depuis de très longues dates par tous les concurrents. Il est sur cette épreuve le plus ancien. Le plus ancien par ses victoires, le plus ancien par l’âge, le plus ancien par le nombre de participations en Rallye Raid, et en Championnat de France.

    « Pour ma part, des petits problèmes se sont succédé, et sans être le moins du monde maso, je me suis rendu compte que j’aimais ça !  Aujourd’hui, avec mon copilote Bruno Seillet, on sait régalés. Une étape variée à tout point de vue. Il y avait de tout, du cassant au début, des Oueds ensablés et une nav pas si facile que ça. Nous avons aussi tiré des bords comme des vrais marins, sur un cordon de dunes d’environ 2 kms. Une fois à l’intérieur, il fallait en faire 6. Autrement dit, des balises disposées de telles sortes que nous devions godiller en permanence dans cette petite surface. Ce n’était pas non plus, la mer à boire ! mais en tout cas, sur ce tronçon, on s’est pris pour des vieux de loups de mer, qu’ont de la bouteille. Bar à babord, Rhum à ras-bord ! ».

    Classement ES5

    1 # 201 Lacam.Delfino SSV Cana Am X3 4.45 :30 (FR)

    2 # 301 Fretin/Duplé Century CR6 4.52 :04 (FR)

    3 # 302 Etienne/Sarreaud Century CR6 5.03/05 (FR)

    4 # Vitse/Liefooghe Can Am X3 5.15 :02 (FR)

    5 # 307 Martin./Denecheau Can Am X3 5.16.52 (FR)

    Article : Gilles David

    S/Presse Carta Rallye 2023

    Mercredi 15 mars. Communiqué # 5

    Boucle : Foum Zguid / Foum Zguid 

    ES4 : Liaison 800 m/Spéciale 245.50 kms /Liaison 5,8 kms

    Aujourd’hui, c’est semble t-il, la plus belle des étapes, mais aussi, la plus longue, puisqu’elle comprend 67 kms de spéciale de nuit. Comme hier, il y aura beaucoup d’oueds à traverser, avec de nombreux pièges. Le Road Book du jour annonce des dangers !!! tous les deux kms. Les pilotes traverseront un Chott, qui est cerné par des langues de sable. Puis, à partir du km 80 au km 105, ils rouleront sur du HP. Pour corser le tout, ils devront affronter un tronçon de trial dans la dernière partie du tracé. Donc, le terrain du jour est glissant et piégeur, avec de nombreux devers et de nombreux trous.

    C’est un excellent condensé de ce qui attend les concurrents, car les actes et les comportements n’ont d’intérêts que s’ils ont un sens. Conclusion, le parcours de cette ES4, révèle plusieurs difficultés avec une succession de changement de caps qui s’annoncent délicats, mais aussi, des plus motivantes pour déclarer la guerre sur ce terrain propice, aux meilleurs lames aiguisées.

    Après avoir passé une bonne partie de la nuit à réparer son pont, Gilles Clochey était bien au départ ce matin, avec son Toy HDJ 80.

    Le départ et donné à 8h00. Au coup de clairon, le Buggy Century CR6 #301 disparaît englouti par une poussière ocre. Le véhicule est parti comme un boulet de canon, à l’abordage du détroit de Magellan ! Le tout, est de savoir s’il aura assez d’essence dans la moteur pour tenir la cadence, jusqu’à l’arrivée ? En tout cas, pour l’instant, les Buggys tiennent la dragée haute au SSV. Dans les cinq premiers, il y a 3 Buggys en tête, devant deux SSV. Mais comme le dit si bien René Metge « C’est à la fin du bal, qu’on paye les musiciens ! ».

    Compte tenu des grosses chaleurs de ces derniers jours, la conduite devient de plus en plus difficile de par cette influence des lieux, ou le sable devient colère pour les machines. Autrement dit, ‘’Aventure’’, c’est juste le mot romantique pour dire ‘’Problèmes’’, et aujourd’hui, il va y en avoir. D’autant que les concurrents vont traverser le Parc National, le Lac Iriki, l’Erg Chegaga et sa portion de dunes. Plus loin, sur la PP les plus puissants devraient atteindre les 190 km/h. Mais attention, il faut savoir que les indications du Road Book ne sont que le reflet de la réalité, de celui qui le réalise. Entre la dernière reco de l’organisateur et la course, beaucoup de choses ont pu se passer, comme la configuration du terrain.

    Premier parti, premier arrivé. Pour la quatrième fois consécutive, c’est l’équipage Benoit Fretin #301 qui passe en premier la ligne d’arrivée. Quatrième scratch pour l’équipage d’Ydéo Compétition. À l’affût, l’équipage #201 Lacam/Delfino qui s’accroche pour l’instant aux baskets du Buggy, en espérant de porter l’estocade sur son adversaire, d’ici peu. Malheureusement, le SSV de Lacam tombe en panne d’essence à dix kms de l’arrivée. Dépanné par un concurrent, ils repartent, mais pas pour longtemps, puisque à deux kms, ils retombent à nouveau en panne d’essence. Finalement, un bon samaritain les tirera à la ficelle jusqu’au dernier mètre. Une erreur d’appréciation de consommation d’essence, qui risque de leur coûter cher, au final. Tout le monde sait que le diable se cache toujours dans les détails, ce qui signifie que rien ne doit-être laissé au hasard. Chaque détail compte et une faute d’inattention peut-être la cause d’importants désagréments. Alors, veillez aux moindres détails si vous ne voulez pas que le diable s’en mêle ! Pourtant aguerrie de ce genre de situation, Delphine avoue son erreur « C’est aussi à causse de cette erreur, que je dois retenir la leçon ».

    Dans la catégorie moto, Valentin Sertilhanges maintient le cap. Il sera difficile d’aller le chercher, tellement il est rapide, sur sa Husqvarna. Maintenant au classement général, on commence à y voir plus clair. Surprise pour le Team Rossi 4X4 #305. L’équipage du Nissan Patrol qui fonctionne à Ydrogène, se retrouve pénalisé de 4h45. 

    Elle a dit : #508 Brigitte Sabanski /Julien Joyeux. Jeep Wrangler . Catégorie GPS CUP.

    Brigitte à participée à huit Gazelles et Julien à un Gazelles And Men.

    « Le principe du GPS Cup, c’est qu’on doit trouver un maximum de WP en un temps imparti. Les premiers jours n’ont pas été faciles, mais le Team Modulauto est vraiment top. Il y a au sein de cette équipe des gars supers. Tout le monde est petit soin pour nous. Lorsque le moral est dans les chaussettes, ils sont là pour nous remonter le moral. La solidarité est permanente. Christophe Girard est un manager précis et méticuleux. De plus, c’est le genre d’épreuve ou il y a des belles rencontres. En dehors de la compétition, nous aidons une association caritative qui améliore le bien être d’enfants malades ‘’Hôpital Sourire’’. Nous reversons à cette association 0,30 cts sur les 125 balises tapées. Le petit point négatif, c’est que nous obligés d’aller chercher les infos, en permanence.

    J’en profite pour citer quelques de nos sponsors : Sopratoria, Castenet Optic, Stack-Labs, Lasoft, Aréma… ». 

    Il a dit : #104 Valentin Sertilhanges KTM

    Valentin fait parti du Team Quercy TT de Christophe Sahuc.

    « Dans le civil, je suis mécanicien moto. C’est mon premier Rallye Raid. Avant, j’étais en moto cross. En fait, c’est mon patron qui m’a mis le pied à l’étriller. Sans doute qu’il sentait que j’avais quelques bonnes attitudes pour ce genre de discipline. Pour l’instant, je ne suis pas mécontent de mes résultats, puisque j’empoche les quatre scratchs, sur les quatre premières étapes, dans la catégorie moto. Une performance qui m’étonne encore, compte tenu de mon manque d’expérience. Le Maroc, c’est vraiment spécial, je ne m’attendais pas à avoir autant de cailloux sur les pistes. En fait, on passe nos journées à les éviter, c’est une nouvelle expérience pour moi. Je trouve que cette épreuve est parfaite pour se préparer à une autre course qui se déroule, sur quinze jours. Face au désert, il faut apprendre à rester modeste. En tout cas, sur cette épreuve, il y a une bonne organisation, bonne ambiance et en plus, nous sommes gâtés par le temps ».

    Classement ES4

    1 # 301 Frétin/Duplé 3.34 :56 (FR)

    2 # Lacam/Delfino 3.59 :44 (FR)

    3 # Etienne/ Sarreaud 3.58 :44 (FR)

    4 # Martin/Denecheau 3.52 :59 (FR)

    5 # 202 Vitse/Liefooghe 3.51 :35 (FR)

    La nuit, tous les chats sont gris !

    Spéciale de nuit : 65 kms. Départ à 21heures. La nuit, tous les chats sont gris ! Tel un troupeau de brebis, les égarés se suivent à la queue-leu-leu pour rentrer le plus vite possible, au Bivouac. Il y a des jours, on dirait des nuits ! Tellement la luminosité est sombre dans le bac à sable. Pas de difficulté de terrain pour cette spéciale de nuit, outre, que beaucoup de concurrents se sont perdus, et ont mis plus de deux heures pour passer la ligne d’arrivée. L’équipage #208 Bulteau/Deconinck, casse le turbo son Can Am X3, dès les premiers kms. Compte tenu de la poussière qui drapait le sol, par manque de visibilité, deux équipages se sont emboutis. La performance de nuit revient à l’équipage #301, qui réalise un temps record de 0.47 :37 Century CR6. Le dernier réalise un temps de 2.18 :20. Le principal, c’est qu’il soit sorti de ce piège sans bobo. Maintenant, le marchand de sable peut passer. Bonne nuit les petits !

    1 # 301 Fretin/Duplé 0.47 :37 (FR)

    2 # 201 Lacam/Delfino 0.53 :12 (FR)

    3 # 210 Etienne/Flick 0.54 :32 (FR)

    4 # 304 Bunel/Cantreau 0.55:46

    5 # Vitse/Liefooghe 5.57/21

    Article : Gilles David

    S/Presse Carta Rallye 2023

     

    Mardi 14 mars. Communiqué # 4

    Icht / Foum Zguid :

    ES3 : Liaison 14700 kms/Spéciale 333 kms/Liaison 8,300 kms

    La ville possède également une coopérative de tapis, aux couleurs vives. Pour les curieux, le site d’intérêt touristique se situe principalement dans le Géoparc du Jebel Bani, qui constitue un point de passage essentiel pour les amoureux du trekking, de l’astronomie, de la géologie et de l’archéologie, en raison de ses nombreux minéraux et peintures rupestres. Un compromis, entre la modernité et les valeurs anciennes, du Maroc. À l’Est de Tata et à l’extrême limite continentale, sud-est de la région Souss Massa. Cette petite commune est connue pour ses grandes dunes rougeâtres ou reflète un soleil brulant. Autrefois, passage incontournable des caravanes du désert liant le grand Tafilalet à Tombouctou. Le village garde encore les vestiges d’un passé prestigieux. De par son accessibilité directe au désert, le village se présente comme l’une des étapes particulièrement difficiles pour les concurrents d’un Rally-Raid, qui passent dans cette magnifique région. N’oublions pas que Foum Zguid a été une étape du Paris-Dakar. Aujourd’hui, en dehors de la compétition, les raiders qui traversent cette zone saharienne en 4×4, y font une halte. On y retrouve aussi un souk régional et un marché de chameaux.

    La surprise du jour, c’est de revoir ce matin sur la ligne de départ, le Mitsubishi Pinin de l’équipage Hollandais #322 Roelof/Hasendonckx.

    Le départ et donné par ordre d’arrivé de la veille. Le premier à s’élancer à 8h00, est le #301 Fretin/Duplé sur Buggy Yédo, qui n’a qu’une petite minute d’avance sur le deuxième.

    Comme les autres jours, le programme est copieux. Crevasses énormes, pierres non taillées, sable mou et énormément d’Oueds, en montées et en descentes. Certains  équipages scrutent désespérément un passage plus rapide, mais néanmoins plus dangereux, qui peut virer au cauchemard. C’est d’ailleurs, toujours là, que la part invisible se cache entre le défi et le mystère d’un désert impitoyable. Dans cette longue et difficile étape, vouée aux plus solides, cette spéciale devrait apporter son lot de surprises sur les forces en présences. Elle pourrait aussi, être le théâtre d’un changement au classement général. à cause des nombreux changements de Cap. Au km 105, les concurrents devaient affronter du Cross Trial au milieu des oueds, asséchés.

    À partir de du km 133, les pilotes traversent quelques villages en DZ 30. Si certains ne respectent pas cette limitation de vitesse, d’autres en revanches, sont très conscients du danger.

    Ensuite, il y a un passage de 5 kms de dunettes sans vraiment de difficulté. L’inconvénient d’être sur les pistes Marocaines, c’est quelles sont souvent étroites et très rocailleuses, où il n’est guère aisé de doubler sans prendre de risques.

    Il arrive pourtant, que des excès en tous genres soient commis par des inconscients qui perdent tous sens de courtoisie et de sang froid, au point de péter de devenir agressifs

    D’une part, par les fortes chaleurs qui fatiguent les organismes, et d’autre part, le stresse de tous les instants, avec la peur de casser. Depuis plusieurs jours, les deux Buggys Ydéo sèment la terreur sur les pistes de circonstances. Lors de l’ITW d’hier soir, avec Benoit Fretin, on avait bien compris que l’équipage avait bien l’intention de clouer ses adversaires au pilori. Pour l’instant, il envoie du bois, le garçon ! Cerise sur le gâteau, les derniers kms sont minés de partout. Il devrait y avoir de la casse. Nous apprenons que deux concurrents viennent d’avoir un accident. Par mesure de sécurité, à partir du moment que l’hélico ne plus être présent sur la course, celle-ci, est neutralisée, au km 211. Lors du briefing, d’hier soir, Sébastien Delaunay avait dit que cette étape serait particulièrement difficile. Il avait raison, le bougre ! Ce soir, c’est un bivouac 100% berbère. Dans le désert, la nuit tombe d’un coup, comme si quelqu’un avait éteint la lumière avant d’aller dormir. Ensuite, c’est un privilège de s’endormir sous la voûte étoilée remplie d’étoiles qui, une à une, s’allument pour éclairer nos rêves. Ce soir, les étoiles appartiennent à la caravane, et le marchand de sable va bientôt passer.

    Elle a dit :

    Stéphanie Frasson-Botton, du team Modulauto. Stéphanie est jeune femme dynamique entièrement dévouée à l’équipe. Son rôle est multiple.

    « Je suis responsable logistique pour le Team. Avant le départ, la partie administrative m’a bien occupé. Transferts d’avions pour arriver à Agadir et Marrakech, passeports, licences… et tous les autres petits problèmes liés à une intendance, d’une écurie de course. De plus, je suis en relation permanente avec le chef mécano. Si toutes ces responsabilités ne me font pas peur, c’est que dans le civil, j’étais gérante de mon propre garage. Avec mon mari, nous étions spécialisés dans la restauration et préparation Porsche 911. Malheureusement, le destin a voulu qu’il monte au ciel. J’ai aussi, participé à 11 Rallyes des Princesses et aux 100 Tours du Castelet. C’est la raison pour laquelle, je suis une passionnée de sport automobile ».

    Gilles Clochey. HDJ 80 #315

    « Jusqu’à maintenant, c’est la guigne. J’ai perdu mon copilote, pour mal de dos. Du coup, j’ai dû trouver au pied levé un autre copi, en l’occurrence mon beau fils, qui était détenteur d’une licence. Ça continu, aujourd’hui, j’ai cassé le pont avant. Momo, de Zagora devrait me trouver ça, pour que je puisse repartir demain matin. Inch Allah ».

    Classement ES3 :

    1 – # 301 Fretin/Duplé Century CR6  – 2.47 :06 (FR)

    2 – # 302 Etienne/Sarreaud Century CR6 –  2.48 :37 (FR)

    3 – # 307 Martin/Denecheau VW Tarek – 2.53 :41 (FR)

    4 – # 202 Vitse/Liefooghe Can Am X3 – 3.00 :46 (FR)

    5 – #  Lacam/Delphio Can Am X3 – 3.02 :03 

    Article : Gilles David

    S/Presse Carta Rallye 2023

     

    Carta Rallye 2023.

    Lundi 13 mars. Communiqué # 3

    Guelmin/ Icht  : Lundi 13 mars

    ES2 : Liaison 33 kms / Spéciale 230 kms / Liaison 800 m.

    Aujourd’hui, le Carta Rallye fait escale à Icht, une ville bien connue pour son Oasis, l’un des plus beaux de la province, mais également pour ses gravures rupestres, véritables prestiges préhistoriques de la région de TATA. C’est dans un décor de savane africaine avec ses dromadaires et ses acacias que les concurrentes vont poser leur package, ce soir, pour une belle et douce nuit. Ici, vous pouvez découvrir une autre civilisation au centre du village souterrain, qui a pour but de protéger les habitants des hautes chaleurs du désert. Donc, le camp pour cette nuit, se nomme ‘’Auberge Borj Biramane’’, situé à quelques centaines de mètres de la commune de Icht. Aujourd’hui, pour l’arrivée des concurrents, il faisait 35°, à 14H00. Cette typique auberge avec piscine est tenue par deux Français, Philippe et Paul Savonitto, tous deux d’origines Italiennes.

    Chassez le naturel, il revient au galop !

    Si certains concurrents attendent pour sortir le grand jeu, pas d’inquiétude, chassez le naturel, il revient toujours au galop. La violence du combat en Rallye-Raid est visible tous les jours, d’autant que le pilotage est toujours lié à la navigation, et qu’il faut avoir une maîtrise de tous les instants. Le menu de cette deuxième étape est copieux, avec différent environnement. Le Road Book annonce TDSPP, dès les premiers kms. Rapidement, les pilotes sont confrontés à traverser beaucoup d’Oueds, à partir du km 25. Le tout, avec plusieurs dangers !!! et !!!. En descente et en montée, les véhicules vont devoir se tenir droits dans cet environnement hostile, aux humains. De plus les grosses chaleurs annoncées hier soir devraient compliquer un peu plus, la tâche.

    Au km 32, ils trouveront du HP sur 13 kms. Cela  qui va sans doute freiner les ardeurs des plus fougueux. Pour corser le programme, les concurrents devront faire face à d’autres dangers !!! En plein milieu de la PP. La troisième partie du Road Book annonce du roulant, à partir du km 115. Autrement dit, entrée, plat et dessert ! Donc, attention, seuls les fins limiers savent qu’un risque doit toujours se calculer et se prendre en toute connaissance de cause.

    Au bivouac ce matin, on croise l’équipage #322 Albert Roelof/Peter Hasendonckx. C’est la soupe à la grimace ! Ko debout, ils décident de jeter l’éponge. Impossible de trouver la pièce défectueuse, en si peu de temps. Idem pour l’équipage #309 Jean Yves Capo/Frédéric Pialot, pont arrière cassé, qui eux, espèrent malgré trouver un pont à Zagora. En attendant, La déception est bien visible sur les visages. Ces contraintes, font parties des multiples péripéties qui peuvent se produire dans cette dure réalité, du sport mécanique.

    Compte tenu des intempéries de ces dernières semaines, l’étape a été raccourcie de 60 kms. En effet, des les fortes pluies ont considérablement modifiées le terrain. Par conséquent la caravane pouvait faire  la grasse matinée. Le commissaire de course, se prépare à lancer tous les pilotes sur les pistes sinueuses et sablonneuses de la journée.

    Il est vrai, que ce matin au bivouac, certains avaient les paupières lourdes, à cause des heures passées dans l’habitacle, la veille. À la file indienne, très vite, l’ambiance s’échauffe et la ferveur monte au fur et à mesure que le top départ, approche. C’est donc à 10h25, que le départ est donné, pour la première moto.

    Benoit Fretin et Cédric Duplé se présentent sur la ligne de départ. Leur Buggy Century CR6, du Team Ydéo fait sonner la charge en levant une poussière ocre dans le ciel. Derrière lui, le SSV Can Am X3 de Hugues Lacam et Delphine Delfino, s’impatiente le couteau entre les dents pour en découdre avec le Buggy Ydéo. Une fois son casque sur la tête, la ‘’Delphine’’, c’est fini, elle cause plus, elle flingue ! une vraie guerrière. Sans doute se dit-elle sur la ligne de départ « Peu importe que le chat soit noir ou gris, le principal c’est que j’attrape la souris ».

    En attendant, les autres concurrents se mettent à la queue leuleu, avant qu’un commissaire se manifeste. Une chose est sûre, il va faire très chaud, dans les habitacles. Dès les premiers kms, c’est cours après moi, que j’attrape. Ce matin, les SSV sont bien décidés à déclarer la guerre aux Buggys, qui, bien entendu, ne l’entendent pas de la même oreille. C’est donc une journée qui risque de laisser des traces. Idem pour la catégorie moto. Le #100 Amine Echiguer mène la vie dure au #104  Sertilhanges et au #107 Bogerd, sur Yamaha. Pour l’instant, c’est une bagarre visible, entre KTM et Yamaha.

    Au milieu d’une poussière de plus en plus farineuse, les premières voitures ont en ligne de mire les premières motos. Mieux vaut se ranger et les laisser passer pour éviter un froissement de tôle. Au km 115, les motos passent sans encombre comme des cabris sur les woops et les saignées. La différence entre les motos et les voitures, c’est qu’un motard peut se mettre debout sur sa bécane, pour analyser, si l’environnement est dégradé, ou pas. Derrière, le #301 Buggy Ydéo Fretin/Duplé, arrive à la hauteur de la moto #104, qui file comme une balle.

    Suite à une erreur d’appréciation du Road Book, plusieurs équipages tirent tout droit, alors qu’il fallait prendre la piste de gauche. Le temps de réagir, les autres cadors en profitent pour repasser devant. En peloton de tête, le #301 Lacam et le #201 jouent les frères ennemis sur plusieurs dizaines de kms. Poussière contre poussière, qui des deux lâchera le premier ? Dans le dernier tronçon de cette spéciale, le motard #100 Amine Echiguer déclenche l’hélico, pour un problème important à l’épaule, qui oblige l’organisateur à prendre les choses en main. La réaction du corps médical a été parfaite à tous les points de vu. Le pilote est vitre pris en charge part les médecins, du Rallye (Action-Réaction).

    Le Buggy #301 Ydéo de Benoit Frétin s’envole définitivement, laissant, ainsi, ses propres adversaires régler leurs comptes, ente eux. C’est un souffle de soulagement pour le premier pilote #301, lorsqu’il passe la ligne d’arrivée. L’équipage sort épuisé et rincé.

    Au CP, la moindre goutte d’eau devient pour, eux une bénédiction. Clap de fin pour aujourd’hui. Nous apprenons en fin d’après midi, que le SSV #206 Yamaha de l’équipage Niels Hatzmann/Sasja Ligtenbarg a brûlé. Heureusement, personne n’est blessé.

    Ils ont dit : Benoit Frétin, Team Manger du l’écurie Ydéo.

    Benoit est un homme sportif, à la carrure d’un Rugbyman de l’équipe de France. «  On est venus sur le Carta pour revoir nos véhicules qui venaient de rentrer du dernier Dakar. Ici, nous avons deux gros Buggys équipés d’un moteur Chevrolet V 8 et deux SSV Can Am X3. Dans le civil, je suis dans l’alimentaire en gros, et sa marche plutôt bien. Pour l’instant, tout le monde est rentré au bercail. Nous allons nous jeter sur une bonne révision, car, aujourd’hui, la mécanique a énormément souffert. Demain, sera un autre jour ».

    Antoine Vitse Team Manger Solutrent.

    « Grosse journée. Il y avait des cailloux partout sur les pistes. Je devais rester vigilent en permanence. Un moment, j’ai cru que le petit poucet qui avait semé des tonnes de cailloux, pour retrouver son chemin. Notre Team est venu avec 7 SSV et deux Toy KDJ 120. Ce soir, tout va bien, nous allons tout de même procéder à une révision complète, avant de s’élancer à bars raccourci, sur les pistes en pierre ».

    Classement ES2 :

    1 – # 301 Fretin/Duplé Ydéo Buggy Compéttion 4.51 : 54 (FR)

    2 – # 201 Lacam/Delfino SSV Can Am X3 4.51 : 48 (FR)

    3 – # 302 Etiennne/Sarreaud Ydéo Compétition  4.47 :23 (FR)

    4 – # 307 Martin/Denecheau Buggy VW Tarex 5.08 : 16 (FR)

    5 – # 202 Vitse/Liefooghe Can Am X3  5.03 :05 (FR)

    Retrouvez le classement général sur la site du Carta.

    Article : Gilles David

    S/Presse Carta Rallye 2023

     

    Dimanche 12 mars. Communiqué # 2

    Guelmin/ Guelmin : ES1 338 kms : Liaison 76 kms / Spéciale 230 kms / Liaison 32 kms

    Quelle volupté pour le Carta Rallye de retrouver les terres Marocaines, après plusieurs années. Sur la ligne de départ, les pilotes et copilotes sont aussi tendus que leurs amortisseurs ! avant que le drapeau se baisse. Si pour une grande majorité de concurrents, c’est la routine et le départ d’une saison tant attendue, pour d’autres, le doute assaille pas mal de profanes qui courent pour la première fois. Plus le temps de réfléchir. Top, départ, c’est parti pour une semaine d’adrénaline.

    Le départ de première spéciale est donné à 10h00, sur la Plage Blanche pour le premier motard #100 KTM Amine Echiguer. C’est donc sous un soleil brillant que les premiers de cordée s’élancent plein Sud, sur les premiers 25 kms de sable. Ce matin, pas le temps de ramasser des coquillages et des crustacés !

    Après le départ des motos, vient le tour des SSV, qui eux, partent par trois.

    Sur cette ligne, on retrouve le vainqueur de la dernière édition en la personne de Christophe Girard et de son copi Pierre Guggiari Polaris RZR 1000. À ses côtes, il y a deux autres équipages redoutables #201 Hugues Lacam/Delphine Delfino (Can Am X3), et l’équipage #202 Antoine Vitse/Benoit Liefooghe Can Am X3. Au top départ, les trois partent comme des balles sur ces 25 kms de sable humide. Puis, vient dix minutes plus tard l’ordre de départ des Buggys et des 4×4. Eux aussi s’élancent par trois sur la plage qui ne semble pas abandonnée ! En première ligne, on trouve le BMC #300 Remy Chapot/Alexandre Chapot. #301 Buggy Century CR6  Benoit Fretin/Cedric Duplé et le #302 Patrice Etienne/Valentin Sarreaud sur un Buggy Century CR6.

    C’est une spéciale ou les cadors devraient s’illustrer, à moins qu’un débutant bien inspiré arrive à contre carrer les ambitions des premiers de la classe ! 

      

    Coup de théâtre. Georges Lansac, l’un des favoris, du moins sur le papier jette l’éponge à 25 kms, pour raison de santé. Ce bouquetin réputé pour son endurance autant que pour sa combativité a posé un genou à terre. En effet, depuis plusieurs jours, le pilote  Français souffrait d’un terrible mal de dos. Cette décision d’abandonner sur la première étape a été prise en concertation avec son Copilote Reynad Privé.

    De toute façon, c’est toujours dans le désert qu’on casse sa pipe ou sa bouteille d’eau ! Comme un malheur n’arrive jamais seul, l’équipage #217 Etienne Gaufreteau/Elodie Dally tombe en panne. Apparemment un problème électrique.

    Sur l’écran au PC course, on constate que plusieurs équipages s’éloignent du Road Book. C’est parti pour un petit cours de jardinage ! Preuve que si ces spécialistes du désert se sont laissés prendre au piège, c’est que la nav n’était pas si évidente, sur cette première mise en jambe.

    Le Canyon humide annoncé la veille au briefing, était bien présent, avant d’entamer une grande partie de HP, avec plusieurs tronçons d’herbe à chameaux. Des pistes que les pilotes et la mécanique craignent par dessus tout. Rapidement, ils se retrouvent le long d’une falaise en bord de mer sur des pistes rapides, et sinueuses. Plus loin, la caravane aborde les 30 kms dans la vallée sablonneuse. Pour une première, ça ferraille dure dans l’habitacle avec ce pilotage technique où il est difficile de doubler dans les courbes. À mi-course, l’équipage #304 Bunel/Cantreau sur leur Buggy Fouquet du Team ST Racing, et le Buggy #307 Martin/Denecheau sur VW Tarek, ne se lâchent plus. Une pression supplémentaire dans le rétro de Thierry Bunel, du genre, je t’aime, moi, non plus ! Cette fois, on constate que le concours de grimaces a commencé. De cette bagarre entre deux géants de la route, le SSV #210 Victor Etienne et Xavier Flick en profitent pour se faire la belle. Fine navigatrice de Hugues Lacam #201, Delphine Delfino fait une remarquable nav, ce qui laisse présager des belles passes d’armes, dans les prochains jours.

    Le dernier tronçon était particulièrement propice aux francs-tireurs qui roulent en moto, ou sur des véhicules rapides. En effet, cette dernière partie ressemble de beaucoup à des tracés de WRC, avec malgré tout, quelques saignées et des gros nuages de poussières, jusqu’à l’arrivé. Faut-il que la mer de sable soit pénible pour qu’ils essaient tous de battre des records de vitesse, de traversée ?

    Mile sabords, de mille sabords ! deux équipages rentrent au bivouac à la ficelle : le #306 Bowler Wilscat, et le #312 Suzuki Vitara. Espérons qu’ils puissent repartir demain.

    Delphine Delfino # 201 SSV Can Am X3

    « Pour une remise en jambes, c’est une très belle spéciale très variée. Un début un peu compliqué, lorsque le brouillard est redescendu au niveau des falaises, sur au moins 30 kms. Hugues n’y voyait plus rien, tellement il était épais. En dehors de cette petite aventure partagée par tous les concurrents, je peux dire qu’on a fait une belle étape ».

    Thierry Bunel #304 Buggy Fouquet

    « Un vrai plaisir en pilotage et en nav. Bravo à Sébastien Delaunay, son Road Book était particulièrement précis, et pourtant, il n’était pas facile de déchiffrer tous les pièges.

    En fait, il y avait de tout sur cette première, du HP, des collines ensablées, des dangers III, du brouillard pas toujours évident à dompter. Je pense que certains ont sans doute eu le mal de mer ? Dans mon rétro, j’ai souvent vu la poussière du Buggy Tarek de Patrick Martin. Mais comme cette poussière qui drapait le sol, la soulevait en même temps, il ne pouvait pas me passer. Notre philosophie pour demain, c’est de pousser nos adversaires à la faute. Mais nous savons avec Stéphane, que les deux surpuissants Buggys Ydéo, ne vont pas se laisser faire. Je m’attends à ce qu’ils bondissent sur leur proie, tel un Cobra qui se faufile sous le sable ! ».

    Classement général Autos : 4X4, SSV, Buggy

    1 – # 301 Fretin/Duplé Buggy Century CR6 (FR)

    2 – # 201 Lacam/Delfino Can Am X3 (FR)

    3 – # 211 Renou/Gaits Can Am X3 (FR)

    4 – # 307 Martin/Denecheau Buggy VW Tarek (FR)

    5 – # 304 Bunel/Cantreau Buggy Fouquet (FR)

    Classement général Motos :

    1 – # 104 Sertihanges KTM (FR)

    2 – # 100 Echiguer KTM (Maroc)

    3 – # 107 Bogerd Yamaha (Netherlands)

    Article : Gilles David

    S/Presse Carta Rallye 2023

     

    Samedi 11 mars 2023. En direct de Guelmin.

    Communiqué de presse #1

    CARTA RALLYE 2023, du 12 au 18 mars.

    Cette année, le Carta Rallye pose ses valises à Guelmim.  Commune située à 200 kms d’Agadir, c’est le Chef-lieu de la province de Guelmim, capitale de la région Guelmim-Oued Noun. Selon une hypothèse, cette ville viendrait du terme « Aguelmim » qui veut dire « lac », en berbère. Surnommée « Bab Sahra», elle est considérée comme la « porte du Sahara », car elle était le centre caravanier pour prendre la piste en direction de Tombouctou. Ce centre caravanier était le plus important du nord du Sahara et la dernière ville avant le grand désert, lieu d’échange et de commerce entre sédentaires, nomades et montagnards hassani. Célèbre aussi pour le plus grand marché historique de dromadaires toujours en activité. C’est aussi un lieu d’échange et de ventes des marchandises amenées par les commerçants du reste du Maroc, et véhiculées par les caravaniers saharaouis, depuis le Soudan.

    Septième édition

    La première levée de rideau du Carta Rallye 2023 sur les terres Marocaines, a lieu à l’Hôtel Oasis Palm de Guelmin. C’est à cet endroit que le premier bivouac s’installe. Un grand espace avec beaucoup de charmes et de couleurs. Son immense parking permet à toute la caravane de planter le décor. Dès le jeudi, 9 mars, c’est sous un soleil lumineux et chaud à la fois, que plusieurs teams ont déjà pris possession des lieux. Plusieurs transporteurs de véhicules arrivent en même temps : Sylvain Couteau, suivi de très près par Christophe Sahuc. Deux spécialistes du transport de véhicules de course, qui n’hésitent pas à traverser en long en large les pays, les plus reculés.  C’est aussi ça, un Rallye-Raid, une énorme préparation en amont, avant le top départ.

    Au fur et à mesure que la journée s’écoule, les membres de l’organisation exécutent les ordres du chef d’orchestre, pour que tout soit parfait, avant la tombée de la nuit.

    À l’approche du couché de soleil, force est de constater, que le bivouac ressemble de plus en plus, à un camp retranché !

    Le lendemain matin, tout le monde peut admirer de sa chambre d’hôtel le magnifique lever du soleil. Une journée copieuse qui sert à régler les derniers petits détails par ces petites mains indispensables pour le bon déroulement d’une épreuve automobile. Sans ces bénévoles, rien ne pourrait se faire. Chris Armelin le sait parfaitement bien.

    Les choses sérieuses commencent !

    Samedi 11, une grande majorité des concurrents sont maintenant installés au camp de base. Tous sont des boulimiques du bac à sable, impatients de retrouver ce parfum d’aventure, qui lui, n’attend pas ! C’est bien connu. Sur le parking, c’est l’effervescence, le sourire révélateur de Chris Armelin à la veille du départ contraste avec la tension de ces derniers mois. Doucement, mais surement, les équipages s’afférent autour de leur véhicule pour apporter les derniers petits réglages, comme par exemple le choix des pneumatiques… Ici, c’est grand soleil à tous les étages ! Les casquettes sont de rigueur pour ne pas attraper la foudre des rayons ultra-violets, à l’ombre des 34°. L’ambiance est chaleureuse et tout le monde à le sourire, mais il reste de façade, car toute la caravane a une envie pressante de s’élancer demain à bride abattue, sur les pistes de sable ocre et rougeâtre du Maroc. Une chose est sûre, cette épreuve, ne sera pas un long fleuve tranquille, d’autant que plusieurs gros Teams ont fait le déplacement : Team Solurent, Team Pick Up Center, Team ST Racing, Team Module Auto, lTeam Ydeo Compétition, Team Retro Speed… Autrement dit, un beau plateau.

    En attendant, depuis ce matin huit heures, tout ce petit monde passe de poste en poste devant Gisèle Pierreux pour accéder aux vérifications administratives.

    Un moment incontournable pour obtenir ce fameux Pass, pour ensuite, se diriger vers le stickage et récupérer son numéro de course. Comme d’habitude, tout le monde arrive en même temps. Dans le stand des licences (FRMSA) de Marciano Dominique, il y a la foule des grands jours, ainsi que chez le photographe, Anton d’ActionGraphers. 

    Parmi les fidèles de cette épreuve, on croise dans les allées plusieurs pilotes qui ont déjà brillés sur les dernières éditions : Geoges Lansac, Reynald Privé, Christophe Girard, Hugues Lacam, Delphine Delphino, Max Delphino, Richard Oguez, Hugues Lapouille, Antoine Vitse, Cédric Duplé, Benoit Fretin, Thierry Bunel, Patrick Martin Stéphane Denecheau, Gilles Clochey, Bernard Andrieux, Michel Bulteau, Julien Silvani, Antony Gorget, Stéphane Moreau, Anthony Vernac, Jean-Philippe Revolte, Fabrice et Magalie Morin… ,mais aussi l’équipage Netherlands Albert Roelof et Peter Hasendonckx qui coure sur un Pini Mitsubishi, dans la catégorie historic. Nouveautés : #305 Stéfano Rossi et Alberto Marcon, courent sur un véhicule Nissan Patrol à Hydrogène, et un SSV Yamaha électrique #504 Arthur Borel et Hugo Bregeon. Pour ces étudiants, c’est une première. Le SSV électrique n’a jamais été inscrit en course. Le seul petit problème, c’est que ce véhicule n’a que 90 kms d’autonomie. Ils devront recharger à mi-course (deux heures). À noter, qu’il a deux motards qui défendront les couleurs du Maroc : Amine Echiguer (KTM)et Jaafar Berraho (Husqvarna). 

    De ce fait, il y aura  sans doute une grande bagarre entre les Buggys, les SSV et les 4×4. Coté moto, le plateau est aussi bien relevé, entre KTM et Husqvarna. La catégorie Historic sera particulièrement bien présente pour démontrer que la solidité des anciens véhicules, peuvent encore rivaliser avec les meilleurs. Malheureusement, dans la catégorie ‘’camions’’ les deux seuls engagés jettent l’éponge au dernier moment, pour des raisons familiales.

    Cette année, il y a deux invités surprises sur le Carta Rallye. Il s’agit  de Véronique Caire et Anthony Schlesser. Ces deux piliers de L’Africa Eco Race ont répondus à l’invitation de Chris Armelin, suite au report de leur épreuve normalement prévue en mars de cette année. Sur recommandation de Jean-Louis Schlesser, certains équipages ont suivis ses conseils et se retrouvent aujourd’hui, sur la ligne de départ du Carta Rallye. D’ou la présence de Véronique et Anthony.

    Chris Aremlin « Pour cette première journée dédiée aux vérifications, je suis assez satisfait de l’ambiance qui y règne. Je vois que tous les membres de l’orga sont au top. Cette année, nous avons plusieurs nationalités dans notre équipe. Côté compétition, mon directeur de course, Sébastien Delaunay a refait ces derniers jours deux passages avec Lucas Delmas Marssalet, pour revérifier toutes les traces, suite aux fortes intempéries, du mois. Demain, on rentre dans le vif du sujet sur l’étape de la Plage Blanche. Un endroit bien connu de tous les compétiteurs de cette discipline. Inch allah.

    Je voudrais aussi remercier nos partenaires : Lazer, GPS Globe, Koni, Quercy TT, Solurent, Modulauto et Africa Eco Race ».

    On rentre dans la gueule du loup !

    L’aventure n’attend pas. Ce sera sans doute sous un ciel bleu immaculé au-dessus des acteurs de cette 7ème édition, que la caravane s’élancera, dimanche matin.

    Au menu, une liaison de 76 kms pour rejoindre ‘’Plage Blanche’’, puis, les concurrents s’élanceront sur une spéciale, chrono de 230 kms, avec derrière 32 kms de liaison, pour revenir sur Guelmin.

    Plein Sud sur 25 kms, pour atteindre un Canyon très humide. Puis ils trouveront devant eux du HP et de l’herbe à chameaux. Un genre de pistes que les pilotes et la mécanique n’aiment pas trop. Rapidement, ils rouleront le long d’une falaise en bord de mer sur une piste rapide. Le plat de résistance, c’est les 30 kms dans une vallée sablonneuse, assez technique, pour arriver au pied d’un nouveau Canyon. Enfin, un dessert qui ressemble à une piste style WRC, avec malgré tout, quelques saignées, jusqu’à l’arrivé.

    Mais attention, avant de passer la ligne, l’examen sera permanent et la remise en question sera aussi, totale.

    Article : Gilles David

    S/ Presse Carta Rallye 2023

    Crédit photos : ActionGraphers